Pêches d’hiver
En fleuve, en lac, on conjugue souvent pêches d’hiver avec vaches maigres, cependant, des solutions existent si on n’a pas peur du froid pour continuer à pêcher.
Si pour ma part, je préfère à cette période partir guider en pêche exotique (lescaores.com), mais je ne rechigne pas à une partie de pêche avec les copains, pour quelques heures (les bonnes) à la recherche de brochets et sandres.
La première condition pour réussir avec une météo difficile, est de bien se couvrir, des vêtements amples et chaux, bonnet ou chapeau, indispensables et surtout des chaussures qui isolent du sol car si on a froid aux pieds le reste du corps ne tarde pas à suivre et cet inconfort est rédhibitoire pour une pêche efficace.
Reste à trouver le bon endroit et le bon moment !
Cela ne veux pas dire qu’ils ne s’alimentent pas mais simplement que leur activité est différente des conditions d’été.
Les poissons carnassiers qui nous intéressent sont aussi dépendants des saisons et de la température de l’eau que les poissons blancs dont ils se nourrissent.
Les poissons chasseurs sont obligés de se tenir dans les mêmes zones que leurs proies.
Etre efficace c’est aussi connaître les déplacements des poissons-fourrage.
C’est surtout en lacs profonds, comme les lacs de barrage que ces mouvements sont déterminants pour la pêche. Dans les lacs naturels, ils se produisent de la même manière, surtout s’il existe de grandes fosses qui servent de refuge en hiver aux poissons frileux comme les cyprinidés et en été aux poissons craignant la chaleur comme les salmonidés.
En plus de la profondeur, du vent, de la température, la richesse en matière organique de l’eau peu influencer ces grands déplacements.
On distingue trois zones dans une épaisseur d’eau, les eaux de surface appelée épilimnion, brassées par le vent et riches en oxygène dissout, les eaux de mi profondeur, appelées hypolimnion, un peu moins riches en oxygène mais plus stables et enfin, les eaux profondes ou thermocline. Dans cette zone là, les conditions varient très peu au cours des saisons. Il est à noter que le taux d’oxygène dissout peut y être faible en fin d’hiver.
Pêche d’hiver en pratique…. !
Pour séduire un brochet, les heures propices sont souvent les plus chaudes de la journée soit vers midi quant le soleil d’hiver actionne la photosynthèse et fait naitre un peu de plancton, provoque une éclosion. Le fourrage saisit ces occasions éphémères et se rassemble pour devenir des proies potentielles.
En étang, les berges sous le vent dominant stockent la nourriture du fourrage et les carnassiers sont souvent à l’affut dans ces zones.
En fleuve, c’est plus subtil, des migrations quotidiennes de poissons blancs à des heures déterminées régissent les périodes alimentaires de certains poissons chasseurs comme les sandres. Pour être efficace, utilisez vos connaissances du terrain glanées au fil du temps.
Même si un poisson peu surgir de n’ importe où et à n’importe quel moment, des fondamentaux existent et vous assureront des résultats plus réguliers.
Les grands fonds sont à ne pas négliger, nombre de poissons peuvent s’y réfugier, dans certains cas les conditions de vie y sont plus favorables.
Le taux d’oxygène dissout, la température de l’eau, la quiétude sont autant d’éléments à prendre en compte…
Pêches d’hiver, les techniques….. !
Pour capturer un brochet, n’hésitez pas à lui présenter une belle bouchée, un big bait peu faire l’affaire, en action assez lente et de nombreuses pauses bien marquées.
N’oubliez pas qu’un brochet de trois ou quatre kilos peut ingurgiter un gardon d’un kilo !
Le leurre souple est un excellent allié, en pêche verticale, la pêche reine en eaux profondes et la plus efficace pour les sandres apathiques.
Mais aussi en lancer ramener, les hauteurs de nages et les possibilités d’animations sont si vastes !
Si les eaux sont en crue, ne vous découragez pas les poissons sont toujours là, essayez plus près de la berge au lancer ou dans les amortis, vous serez surpris !
Le live bait reste une valeur sûre, les vers et les vifs disposés ou animés de la bonne façon aux bons endroits sont souvent gagnants.
Pour les pêche profondes, l’utilisation de l’électronique apporte sans conteste des solutions, et surtout permet de gagner un temps précieux dans la recherche des postes et des bancs de poissons.
Situer la hauteur d’eau ou les poissons évoluent, par exemple s’ils sont suspendus.
J’espère que ces quelques lignes vous aideront à mieux appréhender vos sorties hivernales et vous inciteront à ne pas déposer les armes en hiver
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